Office pour l’Unité du jeudi 10 avril 2025

Qu’est-ce que le jeûne pour nous, chrétiens ? C’est notre incorporation à cette expérience du Christ lui-même, par laquelle il nous libère de notre entière dépendance envers la nourriture, la matière et le monde.
Jeûner ne signifie qu’une chose : avoir faim, jusqu’à la limite de la condition humaine qui dépend entièrement de la nourriture, et là, ayant faim, découvrir que cette dépendance n’est pas toute la vérité au sujet de l’homme, que la faim elle-même est avant tout un état spirituel et que, finalement, elle est en réalité la FAIM DE DIEU….
Nous avons besoin avant tout d’une préparation spirituelle à cet effort du jeûne. Elle consiste à demander aide à Dieu et à centrer notre jeûne sur Dieu. C’est par amour de Dieu que nous devrons jeûner. Il nous faut redécouvrir notre corps comme temple de la divine présence, retrouver un respect religieux du corps, de la nourriture, du rythme même de la vie.

Chers frères et sœurs en Christ,
C’est une grande joie pour moi de vous accueillir en ce jour.
Au sein du comité du Forum, je représente, avec plusieurs collègues, les évangéliques en Belgique qui sont affiliés via une dénomination au Synode Fédéral.
Si vous ne l’avez pas encore compris, rassembler les évangéliques dans un tel événement n’est pas toujours la tâche la plus simple. C’est toutefois celle que l’on nous a demandée et que nous avons relevée, croyant peut-être innocemment que la prière de Jésus en Jean 17:21 s’appliquait à nous également et qu’elle pouvait se réaliser.
Je suis heureux de vous voir ici, toutes et tous, témoignant que notre rêve est devenu réalité.
En tant que jeune pasteur, je suis convaincu que chaque génération apporte une richesse unique au Corps du Christ, ainsi que chaque confession chrétienne. C’est d’ailleurs dans ces deux mots : l’unité et la prière que se résume la vision du Synode Fédéral des Églises protestantes et évangéliques où je travaille.
Unité dans le monde évangélique par la prière envers notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Unité au-delà du monde évangélique en priant que nous puissions garder le lien de l’unité si précieusement acquis à la Croix par quelqu’un d’autre que nous. Si ce rassemblement semble « libre » et « gratuit » (…), quelqu’un d’autre en paya le prix.
Aujourd’hui, ce forum nous offre l’occasion de nous écouter, de nous encourager mutuellement, et de grandir dans notre mission commune qui est de faire de toutes les nations « des disciples qui font des disciples ». Que ces temps soient remplis d’inspiration, afin que chaque génération et chaque confession puisse y trouver un renouveau et des forces pour avancer ensemble, unis dans le Christ.
Que Dieu bénisse notre communion et fasse de nous des témoins vivants de son amour pour le monde, afin que ce monde croit !

Chers frères et sœurs en Christ,
C’est une grande joie pour moi de vous accueillir en ce jour.
Au sein du comité du Forum, je représente, avec plusieurs collègues, les évangéliques en Belgique qui sont affiliés via une dénomination au Synode Fédéral.
Si vous ne l’avez pas encore compris, rassembler les évangéliques dans un tel événement n’est pas toujours la tâche la plus simple. C’est toutefois celle que l’on nous a demandée et que nous avons relevée, croyant peut-être innocemment que la prière de Jésus en Jean 17:21 s’appliquait à nous également et qu’elle pouvait se réaliser.
Je suis heureux de vous voir ici, toutes et tous, témoignant que notre rêve est devenu réalité.
En tant que jeune pasteur, je suis convaincu que chaque génération apporte une richesse unique au Corps du Christ, ainsi que chaque confession chrétienne. C’est d’ailleurs dans ces deux mots : l’unité et la prière que se résume la vision du Synode Fédéral des Églises protestantes et évangéliques où je travaille.
Unité dans le monde évangélique par la prière envers notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Unité au-delà du monde évangélique en priant que nous puissions garder le lien de l’unité si précieusement acquis à la Croix par quelqu’un d’autre que nous. Si ce rassemblement semble « libre » et « gratuit » (…), quelqu’un d’autre en paya le prix.
Aujourd’hui, ce forum nous offre l’occasion de nous écouter, de nous encourager mutuellement, et de grandir dans notre mission commune qui est de faire de toutes les nations « des disciples qui font des disciples ». Que ces temps soient remplis d’inspiration, afin que chaque génération et chaque confession puisse y trouver un renouveau et des forces pour avancer ensemble, unis dans le Christ.
Que Dieu bénisse notre communion et fasse de nous des témoins vivants de son amour pour le monde, afin que ce monde croit !

Chers frères et sœurs en Christ,
C’est une grande joie pour moi de vous accueillir en ce jour.
Au sein du comité du Forum, je représente, avec plusieurs collègues, les évangéliques en Belgique qui sont affiliés via une dénomination au Synode Fédéral.
Si vous ne l’avez pas encore compris, rassembler les évangéliques dans un tel événement n’est pas toujours la tâche la plus simple. C’est toutefois celle que l’on nous a demandée et que nous avons relevée, croyant peut-être innocemment que la prière de Jésus en Jean 17:21 s’appliquait à nous également et qu’elle pouvait se réaliser.
Je suis heureux de vous voir ici, toutes et tous, témoignant que notre rêve est devenu réalité.
En tant que jeune pasteur, je suis convaincu que chaque génération apporte une richesse unique au Corps du Christ, ainsi que chaque confession chrétienne. C’est d’ailleurs dans ces deux mots : l’unité et la prière que se résume la vision du Synode Fédéral des Églises protestantes et évangéliques où je travaille.
Unité dans le monde évangélique par la prière envers notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Unité au-delà du monde évangélique en priant que nous puissions garder le lien de l’unité si précieusement acquis à la Croix par quelqu’un d’autre que nous. Si ce rassemblement semble « libre » et « gratuit » (…), quelqu’un d’autre en paya le prix.
Aujourd’hui, ce forum nous offre l’occasion de nous écouter, de nous encourager mutuellement, et de grandir dans notre mission commune qui est de faire de toutes les nations « des disciples qui font des disciples ». Que ces temps soient remplis d’inspiration, afin que chaque génération et chaque confession puisse y trouver un renouveau et des forces pour avancer ensemble, unis dans le Christ.
Que Dieu bénisse notre communion et fasse de nous des témoins vivants de son amour pour le monde, afin que ce monde croit !

J’ai essayé d’imaginer la Première Épître de Pierre comme étant adressée à moi, à l’Église et au monde : « ceux qui séjournent comme étrangers en diaspora » (1P 1,1), « ceux qui sont résidents ou de passage » (1P 2,11), « Ceux qui étaient un peuple sans identité, mais qui sont devenus peuple de Dieu » (1P 2, 10), « ceux qui sont une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte » (1P 2,9), « ceux qui sont des pierres vivantes édifiées dans la demeure spirituelle par Jésus, la pierre vivante » (1P 2,4-5). Avec les premiers lecteurs, j’aspire à cette demeure spirituelle. Je rêve de cette demeure pour l’Église, la famille humaine et la création. Rêvons ensemble. Que ce rêve nous purifie.

Cette lettre m’a rappelé les peuples déplacés d’aujourd’hui : les migrants forcés, les réfugiés, les victimes de la traite humaine, de la persécution, des guerres et des catastrophes environnementales. Une interrogation fondamentale est celle de la manière dont nous percevons et nous nous rapportons à « l’autre ». Inviter les gens à marcher et à vivre ensemble exige de l’humilité. La diversité des personnes ne repose pas seulement sur la liberté individuelle, mais aussi sur la culture, qui façonne notre manière de parler, d’être en relation, de manger, de pleurer et de célébrer. Une « intelligence culturelle » est nécessaire, où toute trace de supériorité et de préjugé culturels doit être reconnue et purifiée. L’humilité consiste à accepter que, bien que j’ignore beaucoup de cultures, je puisse être prompt à juger ce qui m’est étranger.

Marcher ensemble dans l’interculturalité peut diminuer la peur de l’autre. Cela permet aux cultures de se purifier et de tirer le meilleur les unes des autres. Jésus était profondément ancré dans sa propre culture, mais il a aussi apporté la « culture » de Dieu aux cultures humaines, redéfinissant l’espace, le temps, la famille et l’identité. Il a souffert pour avoir offert un foyer aux exclus, aux étrangers et aux pécheurs publics. Il a été crucifié hors des murs de la ville, et de son côté transpercé est née une demeure pour les étrangers, les voyageurs et les exilés. Il veut que son Corps, l’Église, soit cette demeure.

J’ai essayé d’imaginer la Première Épître de Pierre comme étant adressée à moi, à l’Église et au monde : « ceux qui séjournent comme étrangers en diaspora » (1P 1,1), « ceux qui sont résidents ou de passage » (1P 2,11), « Ceux qui étaient un peuple sans identité, mais qui sont devenus peuple de Dieu » (1P 2, 10), « ceux qui sont une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte » (1P 2,9), « ceux qui sont des pierres vivantes édifiées dans la demeure spirituelle par Jésus, la pierre vivante » (1P 2,4-5). Avec les premiers lecteurs, j’aspire à cette demeure spirituelle. Je rêve de cette demeure pour l’Église, la famille humaine et la création. Rêvons ensemble. Que ce rêve nous purifie.

Cette lettre m’a rappelé les peuples déplacés d’aujourd’hui : les migrants forcés, les réfugiés, les victimes de la traite humaine, de la persécution, des guerres et des catastrophes environnementales. Une interrogation fondamentale est celle de la manière dont nous percevons et nous nous rapportons à « l’autre ». Inviter les gens à marcher et à vivre ensemble exige de l’humilité. La diversité des personnes ne repose pas seulement sur la liberté individuelle, mais aussi sur la culture, qui façonne notre manière de parler, d’être en relation, de manger, de pleurer et de célébrer. Une « intelligence culturelle » est nécessaire, où toute trace de supériorité et de préjugé culturels doit être reconnue et purifiée. L’humilité consiste à accepter que, bien que j’ignore beaucoup de cultures, je puisse être prompt à juger ce qui m’est étranger.

Marcher ensemble dans l’interculturalité peut diminuer la peur de l’autre. Cela permet aux cultures de se purifier et de tirer le meilleur les unes des autres. Jésus était profondément ancré dans sa propre culture, mais il a aussi apporté la « culture » de Dieu aux cultures humaines, redéfinissant l’espace, le temps, la famille et l’identité. Il a souffert pour avoir offert un foyer aux exclus, aux étrangers et aux pécheurs publics. Il a été crucifié hors des murs de la ville, et de son côté transpercé est née une demeure pour les étrangers, les voyageurs et les exilés. Il veut que son Corps, l’Église, soit cette demeure.

J’ai essayé d’imaginer la Première Épître de Pierre comme étant adressée à moi, à l’Église et au monde : « ceux qui séjournent comme étrangers en diaspora » (1P 1,1), « ceux qui sont résidents ou de passage » (1P 2,11), « Ceux qui étaient un peuple sans identité, mais qui sont devenus peuple de Dieu » (1P 2, 10), « ceux qui sont une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte » (1P 2,9), « ceux qui sont des pierres vivantes édifiées dans la demeure spirituelle par Jésus, la pierre vivante » (1P 2,4-5). Avec les premiers lecteurs, j’aspire à cette demeure spirituelle. Je rêve de cette demeure pour l’Église, la famille humaine et la création. Rêvons ensemble. Que ce rêve nous purifie.

Cette lettre m’a rappelé les peuples déplacés d’aujourd’hui : les migrants forcés, les réfugiés, les victimes de la traite humaine, de la persécution, des guerres et des catastrophes environnementales. Une interrogation fondamentale est celle de la manière dont nous percevons et nous nous rapportons à « l’autre ». Inviter les gens à marcher et à vivre ensemble exige de l’humilité. La diversité des personnes ne repose pas seulement sur la liberté individuelle, mais aussi sur la culture, qui façonne notre manière de parler, d’être en relation, de manger, de pleurer et de célébrer. Une « intelligence culturelle » est nécessaire, où toute trace de supériorité et de préjugé culturels doit être reconnue et purifiée. L’humilité consiste à accepter que, bien que j’ignore beaucoup de cultures, je puisse être prompt à juger ce qui m’est étranger.

Marcher ensemble dans l’interculturalité peut diminuer la peur de l’autre. Cela permet aux cultures de se purifier et de tirer le meilleur les unes des autres. Jésus était profondément ancré dans sa propre culture, mais il a aussi apporté la « culture » de Dieu aux cultures humaines, redéfinissant l’espace, le temps, la famille et l’identité. Il a souffert pour avoir offert un foyer aux exclus, aux étrangers et aux pécheurs publics. Il a été crucifié hors des murs de la ville, et de son côté transpercé est née une demeure pour les étrangers, les voyageurs et les exilés. Il veut que son Corps, l’Église, soit cette demeure.

L’enseignement de Vatican II sur les autres religions a d’énormes implications pour la compréhension de la mission de l’Église. L’Église et tous ses membres sont appelés à participer à un mouvement d’amour généreux qui vient de Dieu et dont l’Esprit de Dieu est le principal agent, Lui qui est présent et actif parmi tous les peuples, dans et à travers leurs religions et cultures.
En tant que participants à la mission de Dieu, les missionnaires de l’Évangile ne partent jamais d’une table rase. Au contraire, ils rencontrent des êtres humains et un monde dans lequel l’Esprit de Dieu opère déjà. Dieu est partout devant eux. Dialoguer avec les autres religions, c’est entrer dans le mystère d’un Dieu dont l’amour embrasse le monde et tous ses habitants.
Dialoguer, c’est regarder, contempler, discerner, écouter, apprendre, collaborer.
S’engager ainsi dans le monde ouvert du dialogue ne signifie en aucun cas mettre entre parenthèses encore moins abandonner nos convictions fondamentales en tant que disciples du Christ. Être ouvert aux partenaires du dialogue n’est pas nécessairement renoncer à notre croyance.
Ce qui est essentiel dans le dialogue interreligieux, c’est que l’un soit prêt à écouter l’autre, à se laisser interpeller par l’autre et à croire et espérer qu’à travers ce dialogue on peut parvenir à une compréhension plus adéquate de la foi de l’autre et de sa propre foi aussi.